La rencontre en préfecture a tourné court ce mercredi matin. Les transporteurs n’ont pas obtenu satisfaction sur les points principaux de leurs revendications concernant la sécurité des conducteurs et la garantie de pouvoir assurer leur véhicule malgré les nombreux bris de vitres. Ils l’ont fait savoir en défilant avec leurs véhicules dans les rues vers 15h cet après-midi.
Etaient notamment présents autour de la table le Chef de cabinet du préfet, le conseiller départemental Sidi Mohamed, le directeur des transports Jacques Toto, et les représentants de la police et de la gendarmerie: “Ils ne savaient pas par quel bout commencer, seul le colonel de gendarmerie nous a fait une proposition concrète mais de courte durée d’embarquer un de ses agents sur les lignes sensibles pendant une période donnée”, déclare Abdillah Mguereza, Délégué du personnel chez Matis.
Faute d’avancée, les deux groupements, Matis et “Tama ya leo na meso”, poursuivent le mouvement. Il n’y aura donc pas de transport scolaire ce jeudi, et pour éviter les débordements de jeunes excités comme ce mercredi, il serait bon que les parents s’organisent pour que leurs enfants rejoignent leurs établissements dans la mesure du possible.
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