Sans faire un parallèle à tout crin avec Ericka Bareigts en Guyane, c’est quasiment des excuses qu’Annick Girardin a présenté dans un nom collectif à Mayotte : “Oui Mayotte souffre. Nous n’avons pas été à la hauteur collectivement de l’accompagnement de ce 101e département. Oui, il fallait renouer le dialogue et oui, il fallait aller sur place”, a-t-elle déclaré lors des questions au gouvernement à l’Assemblée Nationale ce mercredi, à peine de retour de Mayotte.
Elle a expliqué devant ses pairs au Palais Bourbon, qu’il fallait “une réponse à la hauteur de la première problématique du territoire, c’est-à-dire les violences qui sont quotidiennes, (.) notamment par les 18 bandes de jeunes qui y sévissent (.), la sécurité des Mahoraises et des Mahorais, mais aussi de répondre à la question de l’immigration, de la lutte contre l’immigration, sans se cacher derrière son petit doigt, en mettant tout sur la table, en n’ayant pas de tabou”.
A.P-L.
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