Le conseil départemental de Pamandzi et ancien président du Département Daniel Zaïdani fait part de ses propositions émises auprès de la délégation interministérielle. “
Il appelle à plan de relance post mouvement social, s’appuyant sur l’investissement afin de redynamiser les entreprises et l’économie locale.
La clef de répartition du contrat de projet Etat-région (CPER) 2015-2020 doit être revue à la baisse pour le conseil départemental selon lui : “La part du CD qui est de 40% doit être ramenée à 10%. La liste des projets doit être revue pour s’attaquer exclusivement aux projet prêt à démarrer.”
Il demande “une réelle collaboration entre les services de l’Etat et du Conseil Départemental qui permettra un meilleur suivi des demandes des entreprise et donc une plus grande consommation des fonds européens”, “une enveloppe financière exceptionnelle de 100 millions d’euros à répartir entre les Communes et le Conseil Départemental de Mayotte dès le mois d’avril 2018 avec une obligation aux collectivités locales de consommer ces fonds à l’investissement pour l’année 2018”, de satisfaire à la demande des collectivités locales qui ont “répertoriées l’ensemble des investissements à réaliser sur Mayotte. Ces projets sont évalués à plus de 5 milliards d’euros. Il appartient à l’Etat de se positionner rapidement sur cette demande.”
A l’issue de la réunion sur l’Education en 1er degré, l’élu relève que “la grève générale a mis en exergue les lacunes de notre système scolaire”, il appelle à “l’égalité des chances à Mayotte”, “un plan de construction des écoles doit être acté”, “la restauration du SMIAM”, “les rythmes scolaires doit être accompagnés de moyen humains et financiers”.
Alors que les enfants ont été privés d’enseignement pendant 6 semaines de grève, Daniel Zaïdani veut remettre tout le monde au travail, y compris pendant les vacances scolaires: “Il s’impose de supprimer les vacances du mois de mai ( soit samedi 05 mai au dimanche 13 mai 2018). Ces vacances sont des droits qui ne peuvent pas être remis en cause. Aussi, il appartient maintenant au vice rectorat d’ouvrir les administrations et les établissements scolaires de lancer la demande auprès des enseignants volontaires d’agir pour nos enfants.”
Enfin , il déplore de ne pas avoir été convié en tant qu’élu à la réunion sur la situation sanitaire.
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