“25 véhicules estampillés DPE et PMI afin qu’on les reconnaisse, vont sillonner tout Mayotte pour réaliser les contrôles et les signalements, permettant ainsi aux services d’avoir de bonnes conditions de travail et d’assurer au mieux leurs missions ; Notamment pour réaliser les suivis auprès des familles d’accueil mais aussi pour la récolte et l’amélioration du chiffre des informations préoccupantes relatives aux mineurs isolés” indique le département. L’Aide sociale à l’enfance a réceptionné ces véhicules vendredi, dans le cadre d’un projet d’équipement de ce service départemental.
L’achat de ces véhicules s’inscrit dans le cadre du rattrapage budgétaire réclamé et obtenu par le Département. “Il y a des recrutements massifs de travailleurs sociaux, il y a les échographies, il y a eu la campagne de vaccination, maintenant il y a ces moyens techniques qui permettent d’être sur le terrain pour accomplir le plan de mandature” complète Issa Issa Abdou, vice-président du Conseil Départemental. Plus largement, il s’agit selon lui de “replacer l’aide à l’enfance à sa place, qui est celle de première compétence du Département.”
Une députée en visite pour l’enfance à Mayotte
Les responsables de l’Aide sociale à l’enfance et le conseiller Issa Issa Abdou ont aussi reçu vendredi la visite d’Annie Chapelier, députée du Gard, et précédemment infirmière à Mayotte. “Deux choses motivaient sa visite : la loi Asile et Immigration avec l’amendement du sénateur Thani, et l’après, qui est la volonté de coucher sur le papier un projet de loi sur la rétention des mineurs. Il faut en finir avec cette exception de la République. C’était donc l’occasion pour nous de parler de cette situation singulière et difficile que vit Mayotte.”
Outre sa visite au Conseil Départementale, l’élue s’est aussi rendue au Centre de rétention administrative où elle devait pouvoir se rendre compte de la réalité, dans un contexte compliqué par la crise diplomatique qui interdit les reconduites à la frontière.
La députée devait ensuite se rendre à Moroni pour y rencontrer les autorités comoriennes. “Le rapprochement familial est une demande forte de notre part, complète Issa Issa Abdou, ça passe aussi par une rencontre avec les autorités comoriennes. Il n’y a pas une seule solution, mais c’est un ensemble qui nous permettra de voir le bout du tunnel.”
Y.D.
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