7 324 visiteurs, soit le double par rapport à 2018, sont venus à la découverte des savoir-faire, des arts traditionnels et des sites historiques de Mayotte, à travers 30 propositions de visites, de dégustation de la cuisine mahoraise, d’ateliers ou de spectacles.
12 communes ont participé à cette édition, Acoua, Bandrélé, Bouéni, Chiconi, Chirongui, Dzaoudzi-Labattoir, Mamoudzou, Pamandzi, Sada, Tsingoni, ainsi que le Musée de Mayotte, les archives départementales, le « Royaume des Fleurs – lieu de fabrique artistique », et de nombreuses associations. Cinq d’entre elles ont participé au concours de cuisine parrainé par le chef cuisinier Andjizi Daroueche. Le premier prix pour le meilleur Mtsolola a été attribué à l’association Awouladi Liwataniya de Labattoir.
Les agents des collectivités ont bénéficié, pour la deuxième année, d’une formation dont l’axe principal était la médiation plurilingue du patrimoine, à l’oral et à l’écrit, et l’utilisation des réseaux sociaux.
Des danseuses et chanteuses de debaa qui souhaitent s’engager dans un travail de médiation artistique et culturelle, ont participé aux ateliers animés par le chorégraphe Djodjo KAZADI, de la compagnie Kazyadance et directeur artistique du Royaume des fleurs et Anssifati Halidi et Houlam Haladi, de l’association Shime.
Nuit de la culture à Bouéni
Le patrimoine matériel et immatériel trouve peu à peu sa place dans l’éducation artistique en temps scolaire et hors temps scolaire, à travers les projets soutenus dans le cadre de l’appel à projet national « C’est mon patrimoine » et de l’appel à projets annuel DAC/Vice-rectorat, en partenariat avec les Cemea, la Ligue de l’enseignement, les Naturalistes de Mayotte, le NPRU de Mamoudzou et les structures partenaires de l’éducation artistique.
A Boueni 1200 visiteurs se sont réunis pour la nuit de la culture qui était consacrée à la découverte des danses et chants d’autrefois rappelant différentes phases de l’histoire de Mayotte (danses des esclaves et des engagés, danses des garasis, etc.)
A Acoua, l’histoire était aussi mise à l’honneur avec des visites guidées sur les sites archéologiques de l’ancien village Agnala Mkiri et la nécropole d’Antsiraka Boira, deux sites datant du XIIe siècle. 45 personnes ont visités ces sites.
Près de 200 personnes se sont déplacées pour découvrir les vestiges de l’usine sucrière de Soulou qui figure parmi les 18 sites emblématiques de la liste « patrimoine en péril » identifiés par la Mission Bern.
L’ancienne Caserne de Dzaoudzi, également sélectionnée par la mission Bern a été l’un des points d’étape phare du premier audioguide de Mayotte consacré au Rocher de Dzaoudzi. 337 personnes ont visité le musée durant ces deux jours.
Cet audioguide en quatre langues (Shimaore – Kibushi – Français – anglais), élaboré dans le cadre de la résidence de création de l’artiste numérique Christine Coulange, en partenariat avec le MuMA, les archives départementales, le CUFR et l’association SHIME, peut être téléchargé sur les téléphones mobiles et les tablettes numériques.
La dernière publication de la DAC Mayotte « Patrimoines cachés – Musiques de Mayotte » est disponible en ligne sur le site internet de la DAC Mayotte et sera diffusée à partir de la mi-octobre, dans les bibliothèques, les CDI des établissements scolaires, au MuMA et à l’occasion de manifestations musicales.
En 2019, la 36ème édition des journées européennes du patrimoine se tiendra les samedi 21 et dimanche 22 septembre.
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