Les reconduites à la frontière ont repris, « dans un contexte sensible pour aller vers un état normalisé », indiquait le préfet Dominique Sorain, lors de l’inauguration du GELIC, sans en dire plus.
On sait maintenant que ce sont 3 bateaux par semaine qui repartent de l’île, le sénateur Thani Mohamed Solihi avait rapporté un niveau quasiment équivalent à l’avant crise. Si la préfecture ne veut pas communiquer, c’est pour ménager les susceptibilités. On a donc le choix, officialiser les reconduites, et risquer de bloquer la reprise des rouages, ou savoir et se taire. Nous ne serions pas loin de pouvoir mettre en place 4 bateaux de reconduites par semaine.
Quant aux arrivées de kwassas, elles se poursuivent, mais les moyens d’interception vont bientôt être renforcés. Les boudins des semi-rigides qui faisaient encore triste mine il y a un an, on repris des formes girondes, nous assure-t-on, et la gendarmerie maritime peut compter sur trois unités, la gendarmerie nationale, une, la douane, une, soit 5 navires intercepteurs. Ceux de la PAF ne sont pas en grande forme par contre. Sur les deux bateaux, l’un est HS, l’autre, la Mikini, va récupérer des moteurs neufs sous peu.
Les deux intercepteurs neufs prévus au plan avenir pour Mayotte qui devaient arriver en septembre, seront livrés « dans les trois premiers jours de novembre », indique le préfet, « il est pris en charge par le transitaire ». L’un est destiné à la PAF, l’autre à la gendarmerie nationale.
Le travail entrepris dans les communes pour lutter contre l’immigration clandestine, a été mis en place dans la moitié d’entre elles, indique Julien Kerdoncuf, le sous-préfet en charge de la LIC, « j’étais hier à Sada », après Koungou, et ce sont 103 embarcations saisies qui viennent d’être détruites.
A.P-L.
Lejournaldemayotte.com
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