De nouvelles initiatives pour booster les territoires de l’Indianocéanie, c’est ce que met en avant l’Union des Chambres de Commerces et d’Industrie de l’Océan Indien (UCCIOI), pour « favoriser le développement économique entre les territoires de l’océan Indien et la création d’emplois pour les populations qui y vivent ».
Loin des « stratégies de repli » de certains Etats européens ou des Etats Unis, l’UCCIOI appelle au contraire à une « intégration régionale approfondie », en visant « bien plus que des économies d’échelle ». Pascal Plante, qui la préside, et qui fut parmi ses membres fondateurs il y a 10 ans, appelle les archipels des Comores et des Seychelles, les îles de la Réunion, Maurice, Mayotte et Madagascar à saisir notamment « les opportunités qu’offrent l’émergence des marchés africains, lesquels parient aussi sur l’intégration, notamment avec la mise en application de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) ».
Lors d’un atelier de travail organisé les 24 et 25 janvier dernier à Maurice, toutes les composantes de l’UCCIOI « se sont accordées sur de nouvelles orientations stratégiques. Elles visent à hisser à un niveau international étendu – COI et COMESA d’ores et déjà – son rôle d’animateur du dialogue public-privé et de facilitateur des affaires. » Une plateforme OcéanIndien.Biz a été créée l’année dernière à cet effet.
Isabelle Chevreuil, Vice-Présidente chargée des Projets de l’UCCIOI et élue de la CCI de Mayotte, porte la voix de notre territoire, « pour les opérateurs économiques mahorais, le réseautage est capital. » Elle juge que l’UCCIOI est un appui supplémentaire pour « porter plus fortement auprès des pouvoirs publics la voix du secteur privé qui réclame une véritable connectivité maritime régionale et des transports aériens fluides et abordables ». Et estime que les nouvelles orientations stratégiques « visant à porter plus haut le pavillon Océan Indien nous permet aussi une autre approche des marchés africains que celle proposée par la France. »
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