Ainsi, nous savons maintenant pourquoi le ressenti n’est pas le même sur l’ensemble de l’île sans être taxé d’angoissés, et nous maitrisons les raisons qui font s’affoler la boussole, quand les sites internationaux nous placent les séismes au sud et à notre porte, alors que notre bon vieux BRGM continue à positionner l’épicentre de 35 à 65 km à l’Est de Petite Terre.
Le nouvel opus de FAQ revient sur le déploiement des instruments : « En juin 2018, un 8ème capteur (collège de Chiconi) est venu compléter les outils dont disposaient jusqu’à présent les experts qui analysent quotidiennement les données relevées dans la région (Mayotte, Madagascar, Comores, Kenya). Le déploiement d’instruments complémentaires a été financé par l’Etat d’ici le 14 mars 2019. Il comprendra l’installation de stations sismologiques et de GPS de haute précision sur les sites des communes de Mtsamboro, de Kani-Keli et de Pamandzi, le déploiement de 6 sismomètres en mer ainsi que l’installation d’une station sismique et d’un GPS de haute précision sur l’archipel des Glorieuses. »
Et sur l’hypothèse de formation d’un volcan : « Cette possibilité est très faible à l’échelle humaine. En effet, la zone des épicentres des séismes se situe à une profondeur de plus 3.000 mètres. Aussi, la construction d’un volcan de 3000 m est un processus lent qui se développe sur des centaines de milliers d’années voire quelques millions d’années. »
Ou encore sur l’avancée des observations de la mortalité des poissons sur la zone d’épicentres : « L’État a mobilisé ses moyens nautiques à plusieurs reprises dans les zones signalées, mais aucune de ces observations n’a pu être confirmée. »
Pour tout savoir sur le phénomène, FAQ_4
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