Alors que la mairie de Koungou est le théâtre d’un mouvement social, nous avons cherché à savoir si des premières mentions avaient été portées sur des actes d’état civil, dans le cadre de la nouvelle loi Asile Immigration, et de l’évolution du droit du sol à Mayotte.
“Non, pas encore nous répond-on, mais par contre nous notons une évolution intéressante, alors qu’à cette date du 1er avril, nous avions 130 reconnaissances de paternité l’année dernière, nous n’en avons plus que 30 à la même date cette année.”
Une évolution qui tient à plusieurs facteurs selon ce cadre de mairie, “les officiers d’état civil connaissent les habitants de leur commune, et nous les sensibilisons à la reconnaissance frauduleuse de paternité. Du coup, face à leur attitude méfiante, environ 8 personnes sur 10 ne se représentent pas en mairie.”
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