L’intervention sur la radio privée Kwezi FM d’un membre du CODIM laissant entendre sans sourciller, que Camille Miansoni participerait à une filière d’immigration, facilitant l’arrivée d’Africains des Grands Lacs à Mayotte, ne provoque pas seulement l’indignation du parquet de La Réunion qui les jugeait « diffamatoires », en lançant des investigations. Un des avocats du barreau de Mayotte, Elad Chakrina, prend la plume pour invoquer le « respect de la personne » à l’endroit du procureur.
Candidat malheureux aux dernières législatives face à Ramlati Ali, l’avocat appelle au double respect, de la personne et de la fonction du procureur, « Mayotte française ne fait pas exception aux valeurs de la République, elle les applique ! » En pointant que de tels propos n’œuvrent pas en faveur du développement de Mayotte, qui rappelons-le, reste un des objectifs affichés du CODIM.
N’étant pas bâtonnier, l’avocat réagit en son nom propre, et appelle à « être responsable de ses actes et de ses mots », puisque la diffamation envers les personnes exerçant des fonctions publiques peut être punie d’une amende allant jusqu’à 45.000 euros. Rappelons en outre que l’actuel procureur mène une guerre sans précédent contre les filières d’immigration clandestine.
Des propos « diffamatoires à l’encontre de Monsieur Miansoni », que Elad Chakrina juge « intolérables ».
Lire le Communiqué de presse Diffamation M. Miansoni
A.P-L.