Nous avons des premiers éléments sur le déroulé du drame devant le lycée de Sada ce samedi. Contacté par le JDM, le procureur Camille Miansoni, commence par indiquer que des “moyens importants ont été mis pour élucider le plus rapidement possible l’origine du drame.” La section de recherche de la gendarmerie y travaille, ainsi que la brigade de Sada, doublé un groupe d’appui judiciaire au Commandement.
Trois individus ont été interpellés, “ils ont été placés en garde à vue, nous recoupons leurs déclarations.”
Deux groupes se seraient affrontés, l’un de jeunes de Passamainty, dans lequel était présente la victime, “il n’était pas élève du lycée de Sada.” L’enquête est menée pour savoir s’il était venu pour s’y inscrire ce samedi matin, alors que le proviseur était absent, et s’il avait ou pas, été radié d’un autre établissement du sud, en filière bois.
L’autre groupe était composé de jeunes de Sada, “les deux groupes se sont affrontés à coup de cailloux, des pavés ont volé. Mais nous ne connaissons pas encore l’origine du conflit, ni d’ailleurs, quel a été le coup fatal ayant provoqué la mort.”
Encore une fois, l’absence de médecin légiste sur l’île pénalise l’avancée de l’enquête, “il devrait arriver de Paris rapidement, nous espérons que l’autopsie pourra se dérouler mardi, pour rendre le corps rapidement à la famille.” Une famille “effondrée” que le procureur et les autorités auront accueillie au tribunal samedi.
Si des éléments supplémentaires sont apportés, le procureur donnera une conférence de presse ce lundi.
Anne Perzo-Lafond