L’action avait été initiée l’année dernière, et la directrice de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, Liliane Vallois, y avait été pour beaucoup. Se tenaient ce mercredi 2 octobre à Paris, les 2èmes « Rencontres d’échange et d’information sur l’évolution du travail social et éducatif à Mayotte » qui ont pour objectif d’identifier, puis d’attirer les professionnels mahorais vivant en hexagone et de les sensibiliser sur l’intérêt de partir s’installer à Mayotte.
« Il s’agissait de tirer un bilan de la 1ère édition, et de savoir comment monter en gamme », nous explique Issa Issa Abdou, vice-président du Département chargé de l’action sociale et de la santé. « Il s’agissait de vendre le médicosocial à nos concitoyens, et de leur expliquer que la situation à Mayotte a évolué, qu’il y a de l’emploi pour eux. »
Car sur place, la pénurie perdure dans ce secteur. L’Institut Régional du Travail Social (IRTS) de Mayotte n’est en réalité qu’une antenne de La Réunion, et n’a pas ciblé le plus urgent. La première formation touchait les moniteurs éducateurs, quand une forte demande aurait nécessité de prioriser les éducateurs spécialisés.
Le sénateur Thani Mohamed Soilihi, Issa Abdou et Liliane Vallois ont présenté les services existants à Mayotte. Les services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) du Département de Mayotte, la Direction de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) de l’Etat, et les associations de Mayotte, Maecha na Ounono et Mlezi Maoré, étaient présents. L’IRTS clôturait en faisant une présentation de l’éventail des métiers et les modalités d’accession à Mayotte.
« Pour terminer, les jeunes étudiants ont pu poser des questions sur les opportunités d’emplois et saluent unanimement cette initiative qui leur permet d’y voir plus clair sur le social à Mayotte », conclut Issa Abdou.
Peu de monde néanmoins a répondu présent, sans doute que le créneau horaire 14-18h n’était pas le plus approprié.
A.P-L.
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