Des salariés de l’association Mlézi Maoré nous informent avoir exercé leur droit de retrait depuis ce jeudi matin sur le site de Combani. « L’un d’entre nous a été victime de harcèlement moral par son chef de pôle, pour lequel une plainte a été déposée, indique une salariée qui nous a contacté, d’ailleurs l’ACFAV et le directeur de Mlézi l’ont reconnu, après que nous ayons constitué une commission de harcèlement moral au travail. » Le mouvement a été décidé car ces salariés, syndiqués chez FO, demandent le licenciement du présumé auteur des faits.
Une autre demande portée par FO concerne la formation, « seuls les chefs de service en bénéficient, pas les simples salariés ».
Nous avons contacté M’houmadi Dahalani, le directeur de Mlézi Maoré. Il évoque plutôt « un conflit personnel entre deux salariés. C’est une amitié qui s’est détériorée, et les relations personnelles ont transpiré sur les relations professionnelles. » Pour le directeur de l’association, « il ne s’agit pas de harcèlement moral, mais d’une souffrance au travail qu’il faut accompagner. » Il explique avoir rencontré les salariés pour évoquer avec eux différentes solutions dans ce cadre.
A.P-L.
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