Qu’il se rassure, le président de la République n’est pas le seul à recevoir des courriers de l’association de parents d’élèves de la commune du sud de l’île. Le procureur de Mayotte a même réceptionné une nouvelle plainte la semaine dernière pour « mise en danger des enfants et non-assistance à personne en danger ». Dirigée contre le maire et sa gestion des fonds alloués aux rythmes scolaires dans cette commune.
Le courrier de ce 20 octobre 2019 adressé au président de la République porte sur des conditions de scolarisation que l’on retrouve globalement sur le territoire : dans le premier degré, classes surchargées, insuffisance de salles qui sont pour la plupart vétustes… « depuis le 15 mai 2017, nous vous avions déjà demandé des moyens supplémentaires pour scolariser tout le monde (…) pour garantir l’égalité des chances à tous les enfants de la République », rappellent-ils.
Ils demandent pour les premier et second degrés, une « restauration convenable », eu égard au type de « collations » distribuées, et pour prendre en compte le taux de diabète important sur le territoire. Concrètement dans la commune, trois salles de classe auraient été perdues, ils demandent donc la généralisation des moyens de REP+ et des moyens supplémentaires pour la scolarisation des enfants de 3 ans, pour le dédoublement des classes et des CP/CE1 à 12 élèves, « les lois doivent s’accompagner de moyens pour les mettre en action, à Mayotte plus qu’ailleurs », concluent-ils en se plaignant de ne pas avoir constaté d’évolution positive depuis leur dernier courrier au chef de l’Etat le 15 mais 2017.
(Lire Lettre ouverte macron oct 2019-3)
A.P-L.
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