Les équipes de lutte anti-vectorielle de l’ARS sont toujours fortement mobilisées et renforcées par des équipes d’interventions du Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS).
Depuis le début de l’année 2020, 1.250 cas de dengue ont été confirmés. Un chiffre qui ne prend pas en compte les patients qui n’ont pas consulté leur médecin ou ont consulté sans confirmation biologique.
On observe une dispersion des cas et toutes les communes de l’île sont concernées. Cette diffusion du virus sur l’ensemble du territoire représente une situation à risque, qui nécessite la mobilisation de tous.
Mamoudzou, M’tsamboro et Acoua les plus touchées
Les foyers les plus actifs sont situés à : Mamoudzou, M’tsamboro et Acoua. Une nouvelle zone de transmission du virus a été identifiée à Petite-Terre.
Pour limiter les risques d’une épidémie de plus grande ampleur, les équipes d’intervention de la lutte anti-vectorielle de l’ARS Mayotte sont renforcées, depuis le début du mois de Février, par 45 sapeurs-pompiers du SDIS. Formés et équipés, ils interviennent quotidiennement, par équipe de 10, aux côtés des agents de l’ARS. Leurs missions consistent à intervenir, au plus vite, sur les foyers naissants de dengue, ainsi que sur des périmètres élargis autour des cas signalés.
“Aux côtés de ces équipes renforcées de lutte anti-vectorielle, les communes et les intercommunalités jouent un rôle essentiel dans la lutte contre la dengue que ce soit par leurs actions de nettoyage de quartiers, d’élimination des gîtes larvaires ou comme relais des messages de prévention auprès de la population. Pour être pleinement efficaces, ces actions doivent être menées par l’ensemble des acteurs y compris la population. La lutte contre les moustiques est l’affaire de tous.”
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