Au lendemain des violences urbaines survenues à Kaweni, le président du Conseil départemental Soibahadine Ibrahim Ramadani condamne « avec la plus grande fermeté les violences, les exactions et les pillages qui sont intervenus, créant de nouvelles tensions inacceptables pour les habitants et affectant l’activité économique et commerciale de cette localité de Mamoudzou ». Même condamnation de la part d’Ali Debré Combo au nom du groupe de la majorité du Département.
S’il évoque le décès d’un homme sous le tir d’un policier et l’enquête en cours sur « cet événement dramatique », il y voit l’élément déclencheur des violences qui touchaient Kawéni cette nuit et encore ce lundi matin, « mais rien ne saurait justifier cette flambée de violences et les scènes qui ont pu être observées. J’en appelle à l’apaisement, au nécessaire retour au calme. »
S’il rappelle que la sécurité est un domaine régalien avec l’appui des maires, il demande d’ « agir collectivement », « autour de Monsieur le Préfet comme chef de file, agir ensemble, dans nos domaines de compétences respectifs, pour endiguer ce fléau de l’insécurité… Justice, Education nationale, forces de sécurité qui sont très sollicitées, Cadis, chacun peut apporter sa pierre à cette question majeure. »
Lire le Communiqué du président du CD sur les violences de Kawéni