Le préfet rapporte que les règles de confinement ainsi que la restriction d’ouverture des établissements recevant du public ont été globalement “bien intégrées”, mais certains n’en ont pas tenu compte, “une part minoritaire des habitants de refuse toujours à adopter les bons gestes pour contribuer à la sécurité collective de l’île”, pointe-t-il.
Le Collectif des citoyens de Mayotte d’Estelle Youssouffa, tout en demandant des renforts en sécurité civile, faisait état d’un Mahorais qui aurait mené campagne, notamment tenu des meetings, alors qu’il était contaminé. Les autorités sanitaires n’ont pas confirmé.
Rappelons que 11 cas déclarés ont été enregistrés à Mayotte ce dimanche, dont 6 sont importés et 2 personnes ont été contaminées à Mayotte par contact avec des personnes déjà porteuses du virus. “La recherche patiente et exhaustive des contacts se poursuit dans 3 cas”, indiquait l’ARS en matinée. (Lire CP 22 mars COVID-19)
Le préfet décide donc du passage en phase répressive à compter de ce dimanche 22 mars 2020. (Lire Mesures de passage en phase répressive). C’est à dire que “toutes les personnes refusant de se soumettre aux règles du confinement et ne justifiant pas d’un motif prévu par les textes réglementaires (…) seront verbalisées par une amende de 135 euros. La consigne a été passée aux forces de police et de gendarmerie qui l’appliqueront avec toute la rigueur imposée par la nécessité de protéger Mayotte et ses habitants”.
En métropole certaines villes ont mis en place des couvre-feux.