29.9 C
Dzaoudzi
vendredi 22 novembre 2024
AccueilEconomieL'Etat accroit sa prise en charge du chômage partiel

L’Etat accroit sa prise en charge du chômage partiel

Afin de limiter les conséquences d’une baisse d’activité, liée à l’épidémie de COVID-19, le Gouvernement a souhaité redimensionner le dispositif d’activité partielle ou « chômage partiel ou technique ». Attention, télétravail et chômage partiel ne sont pas compatibles.

De nouvelles règles sont applicables aux demandes d’indemnisation qui ont été déposées au titre des heures chômées à compter du 1er mars 2020.

L’allocation d’activité partielle versée par l’État à l’entreprise est désormais proportionnelle aux revenus des salariés placés en activité partielle. Elle couvre 70% de la rémunération brute du salarié. Cette allocation est au moins égale au SMIC et est plafonnée à 70 % de 4,5 SMIC. Avec ce nouveau dispositif, le reste à charge pour l’employeur est nul pour tous les salariés dont la rémunération est inférieure à 4,5 SMIC.
Ce nouveau dispositif concerne potentiellement toutes les entreprises, quel que soit leur effectif.

Pour s’adapter à cette crise sans précédent, la procédure de recours à l’activité partielle a été simplifiée et les délais de traitement réduits

L’employeur dispose d’un délai de 30 jours pour déposer sa demande d’activité partielle à compter du placement des salariés en activité partielle.
L’avis du Comité social et économique (CSE), qui devait auparavant intervenir avant la demande d’activité partielle, peut désormais intervenir a posteriori et être adressé dans un délai de 2 mois après la demande, pour tenir compte des circonstances exceptionnelles.
La décision de l’administration est rendue en 48 H. À défaut de réponse, la décision est positive.

La mise en chômage partiel (activité partielle) des salariés n’est pas compatible avec le télétravail. Lorsqu’un employeur demande à un salarié de télétravailler alors que ce dernier est placé en activité partielle, cela s’apparente à une fraude et est assimilé à du travail illégal.

Le ministère du Travail tient à préciser les sanctions encourues aux entreprises dans ce cas précis. Ces sanctions sont cumulables : le remboursement intégral des sommes perçues au titre du chômage partiel, l’interdiction de bénéficier, pendant une durée maximale de 5 ans, d’aides publiques en matière d’emploi ou de formation professionnelle, 2 ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende, en application de l’article 441-6 du code pénal.

Les entreprises soulagées par cette nouvelle mesure

Le ministère du Travail invite les salariés et les représentants du personnel à signaler à la DIECCTE tout manquement à cette règle.

La demande préalable de recours à l’activité partielle ainsi que la demande d’indemnisation doivent être déposées exclusivement à l’adresse extranet suivante : https://activitepartielle.emploi.gouv.fr/aparts/

Procédure ( la procédure est entièrement dématérialisée) :

  • Inscription de l’établissement sur le site APARTS, création du compte, création d’une habilitation ;
  • Saisie de la Demande d’Autorisation Préalable (DAP) et enregistrement ;
  • Instruction DIECCTE, validation par la DIECCTE et création d’une Décision d’Autorisation (DA), notification à l’établissement ;
  • L’établissement peut saisir sa Demande d’Indemnisation (DI) au titre de chaque mois terminé ;
  • La DIECCTE contrôle la DI et la valide ;
  • Mise en paiement automatique par l’ASP.

Pour toute question sur le recours à l’activité partielle et la demande d’indemnisation, les employeurs peuvent contacter la DIECCTE : Mail : 976.activite-partielle@dieccte.gouv.fr et Tél : 02 69 61 93 40 ou 02 69 61 48 49

Info CSSM à l’attention des employeurs : l’indemnité est un revenu de remplacement et n’est pas assujettie aux cotisations salariales et patronales de sécurité sociale. Dans les autres départements elle est soumise uniquement à la CSG et à la CRDS.

A Mayotte, cette indemnité est soumise à la contribution d’assurance maladie de 2.35 % instaurée par l’ordonnance 96-1122 du 20/12/1996. Cette contribution remplace la CSG et la CRDS exigibles sur cette indemnité dans les autres départements.

Un CTP spécifique a été créé afin d’enregistrer les contributions versées dans le cadre de l’activité partielle. Il s’agit du CTP 471. Les employeurs doivent déclarer sous le CTP 471 le montant de l’indemnité versée et la contribution due. La déclaration est à faire, mensuellement,  en même temps et sur le même support que la déclaration des salaires sur la même période.

Anne Perzohttps://lejournaldemayotte.yt
Anne PERZO Le journal de Mayotte https://lejournaldemayotte.yt

Comments are closed.

RESTONS EN CONTACT

Inscrivez-vous à la lettre d'information du JDM afin de garder en oeil sur l'actualité mahoraise

L'actualité

AVIS DE CONSTITUTION AUTO SHOP 976

139522
  Par acte SSP du 14/09/2022, il a été constitué une SAS dénommée : AUTO SHOP 976 Siège social : 25 Rue Bahoni 97615 Pamandzi Capital :...
+26
°
C
+27°
+24°
Mamoudzou
Samedi, 04
Dimanche
+25° +24°
Lundi
+25° +24°
Mardi
+25° +24°
Mercredi
+25° +24°
Jeudi
+25° +24°
Vendredi
+25° +24°
Prévisions sur 7 jours
Campagne, politique, Mayotte

Tribune – De l’art du discours à la formule

139522
Qui pour relever les défis de nos grands orateurs du passé ? Peu de noms émergent de la tribune de Madi Abdou N'tro, voire aucun, sur les dernières campagnes, laissant sans doute "un sentiment d'imposture" chez les électeurs

Départementales Sada : remaniements en vue au conseil départemental

139522
L’issue du scrutin a parlé : c’est donc le binôme Soula Saïd Souffou/Mariam Saïd Kalame qui intègre les bancs de l’assemblée départementale. Ce qui implique des réélections au menu du conseil départemental les jours prochains. Avec l’éventualité d’une refonte complète des vice-présidences, comme nous l’expliquons

Départementales partielles : Soula S. Souffou et Mariame S. Kalame élus avec 52,26% des voix

139522
Ils étaient en tête au premier tour, et ont creusé l’écart à l’issue du second : le binôme surprise Souffou/Kalame qui n’était pas présent sous cette configuration en 2021, est le nouveau duo d’élus qui intègre le conseil départemental.
Comores, Azali Assoumani

Comores : un ténor de l’opposition appelle à une désescalade politique

139522
L’ancien gouverneur de la Grande-Comores, Mouigni Baraka Said, estime qu’il est temps de dialoguer avec le président Azali Assoumani dans l’intérêt du pays et de la population. L’homme politique se reconnait toujours dans l’opposition mais s’oppose toutefois à "ces querelles sans fin et sans véritable perspectives de sortie de crise". Une démarche mal digérée par les autres opposants qui refusent tout dialogue avec le président Azali Assoumani depuis son élection le 24 mars 2019.
Départementale, Sada, Mayotte

Départementales partielles à Sada : Saïd Souffou-Mariam Kalame en tête

139522
Le 1er tour de l'élection partielle des conseillers départementaux du canton de Sada se tenait ce dimanche 25 septembre. Le canton est toujours scruté de prés pour être l'un des épicentres politiques locaux. Les élections...