Difficile car la clientèle peut se partager entre les non-résidents et les résidents, notamment sur les gîtes, la restauration ou les sorties lagon. Néanmoins, les locations de voitures, bateau, les agences de voyage ou l’agro tourisme, certains commerces et artisans (boutiques souvenir, duty free, artisanat local) s’inscrivent dans cette catégorie, qui compte une très grande majorité de très petites entreprises.
Première tendance, elles indiquent avoir déjà perdu de l’activité entre mars 2019 et mars 2020, – 60,6 % de leur chiffre d’affaires. Entre avril 2019 et avril 2020, la tendance s’aggrave à 92,6 %. « Elles craignent également de perdre 71,9 % de leur chiffre d’affaires entre les mois de mai, juin, juillet 2019 et 2020. »
Parmi les entreprises interrogées, 83,9 % ont porté une demande du fonds de solidarité (Etat) ; 61,1 % ont fait une demande d’aide au Département (Fond de soutien et fond de solidarité complémentaire)*. 76,6 % des entreprises ayant au moins 1 salarié ont fait une demande d’activité partielle.
Parmi les nouvelles mesures sollicitées : 32,8 % souhaitent une modification des critères du prêt garanti par l’Etat, 46,9 % souhaitent un abattement de l’octroi de mer, 50 % souhaitent des abattements fiscaux additionnels, 56,3 % des entreprises ayant des salariés souhaitent une prolongation du report ou exonération des charges sociales au-delà du mois de juin. 78,1 % souhaitent des subventions additionnelles, 57,8 % souhaitent la mise en place de prêts à taux zéro et 32,8 % souhaitent un geste de la part des assureurs.
« Autant d’éléments qui témoignent de l’ampleur des attentes légitimes de ce secteur essentiel pour l’économie locale. Fort de ces enseignements, des consultations conduites auprès des organisations concernées, et en complément des mesures économiques fortes déjà prises, le Conseil départemental dévoilera prochainement un ambitieux plan de relance constitué de mesures urgentes, à moyen ou à long terme », annonce-t-il.
Le président du Conseil départemental réaffirme son « soutien au secteur du tourisme, très impacté par la crise, et souligne l’intérêt de mesures pérennes et concrètes, qui conforteront les premières mesures d’urgence. »
Un travail similaire est, par ailleurs, conduit dans les secteurs du BTP, du commerce, de l’agriculture, de la pêche, dans les domaines de l’innovation et du digital, avec une volonté affirmée de relancer l’économie mahoraise.
*3.500 à ce jour
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