Celui qui a mis le conflit sur la place publique, c’est le maitre de conférence Thomas M’saïdié. A la suite du report des élections, il était sur le plateau de Mayotte la 1ère pour porter des accusations graves de « malversations et de manigances », contre le directeur actuel Aurélien Siri, contre Abal-Kassim Cheik Ahamed et Claire Golléty, tous deux maitres de conférence, et contre Frédéric Tupin, Professeur des universités et directeur de l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation (INSPE).
En réponse, ces derniers ont cosigné un communiqué de « démenti total et absolu ». Ils n’abordent pas l’échange sur le fond, portant sur des reproches mutuels que se font les deux parties de méthodes peu orthodoxes pour favoriser leurs propres soutiens. Thomas M’saïdié les accuse notamment d’avoir repoussé le conseil d’administration restreint (CAR) qui devait se tenir juste avant le dépôt des listes. Privant les professeurs qui le soutenaient au titre du collège A, d’y figurer. Face à une situation de blocage, le chancelier des universités Gilles Halbout avait reporté l’élection.
Les 4 universitaires reprochent à Thomas M’Saïdié de « délibérément s’enfermer dans des attaques personnelles plutôt que de s’inscrire dans un débat démocratique (…) Monsieur Thomas M’Saïdié cherche à voler les élections en tentant de manipuler l’opinion publique mahoraise en tenant constamment des propos agressifs, mensongers et diffamatoires. » Une action en justice est évoquée, ce qu’avait d’ailleurs de son côté déjà entrepris Thomas M’saïdié. Éteinte par le report des élections.
Ce report de l’élection du directeur du CUFR de quelques semaines suffira-t-il pour apaiser les esprits ? On n’en prend pas le chemin.
A.P-L.
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