Alors que la situation semblait avoir été pacifiée à la mi-journée, les jeunes qui ont assiégé le lycée de Dzoumogné tôt ce matin continuaient leurs violences tout au long de la journée. Aux jets de pierre répondaient les tirs de grenades lacrymogènes des forces de l’ordre. Mais de toute évidence, ces dernières, bien qu’ayant reçu le renfort des blindés et d’une partie de l’antenne du GIGN, étaient en sous-effectif, puisque la situation restaient inchangées au soir.
Des automobilistes pris en otage et l’impossibilité d’évacuer les élèves jusqu’à tard le soir étant donné que leurs bus étaient caillassés, prouvent encore une fois qu’il est urgent de recevoir des renforts et de manière pérenne. Pourtant, des gendarmes mobiles sont arrivés il y a quelques jours à Mayotte, mais notre département peuplé pour moitié par des mineurs, dont une partie en errance, demande beaucoup plus d’encadrement pour garantir la sécurité publique.
Selon nos confrères de Mayotte la 1ère, les enseignants du lycée ont déposé un droit de retrait pour mercredi.
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