Nous avions titré “quand on cherche, on trouve”, un adage qui se vérifie particulièrement sur les cas cités des jours-ci par l’ARS : comparé à la situation au 12 novembre (voir ci-joint) et ses 2.000 tests donnant un taux d’incidence de 100 cas pour 100.000 habitants, les 4.291 prélèvements réalisés cette semaine aboutissent à un taux d’incidence de 207, une hausse quasiment proportionnelle. En conséquence, le taux de positivité reste le même (nombre de cas positifs sur le nombre de dépistés), avoisinant les 13%.
Le nombre d’hospitalisation est le même que début novembre, 13, avec actuellement une crainte émise par les autorités sanitaires sur le risque de contagion plus élevée que fait peser le variant sud-africain dont 4 cas ont été répertoriés sur le territoire: “Là où nous avions deux personnes malades auparavant au sein d’un foyer, ce sera probablement plus demain, informe l’ARS, c’est pourquoi nous devons tout faire pour freiner la propagation du virus sur l’île. Même en l’absence de symptômes, il est demandé à chacun de respecter la distanciation physique et d’appliquer les gestes barrières. C’est aujourd’hui la seule manière de se protéger et protéger ses proches.”
La situation reste donc pour l’instant peu détériorée à Mayotte, avec l’inconnue supplémentaire des variants au virus qui s’invite aux équations de la contagion et donc de la vaccination, incitant à renforcer la vigilance.
A.P-L.
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