Placée sous le contrôle opérationnel national français des Forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), la frégate Nivôse, était engagée dans une mission de souveraineté à destination des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) en passant notamment par le canal du Mozambique.
En début d’après-midi, la veille nautique détecte la présence d’un boutre apparemment sans nationalité et aux caractéristiques suspectes. Le contrôleur opérationnel de la frégate envisage alors une intervention à bord avec l’aval du commandant de zone maritime. Grâce à l’action intimidante de l’hélicoptère Panther, le boutre obtempère aux ordres de stopper, et l’équipe de visite peut embarquer pour le sécuriser.
Faute de documents probants, le boutre est alors déclaré sans pavillon. Les investigations, qui se poursuivent après la tombée de la nuit, aboutissent finalement, après quatre heures de fouille, à la découverte d’une cache recelant de nombreux ballots. Les tests se révèlent positifs pour des méthamphétamines et de l’héroïne. Devant cette découverte, le préfet de la Réunion, délégué du gouvernement pour l’Action de l’Etat en mer en zone maritime sud de l’Océan indien (ZMSOI), décide, en lien avec le procureur de Saint-Denis, de la saisie des stupéfiants. La pesée à bord de la frégate en fin de nuit, révèle 417 kilogrammes de méthamphétamines et 27 d’héroïne.
Un succès auquel il faut associer la “Combined Task Force 150”, nous indiquent les FAZSOI, une opération multinationale de répression des trafics illicites susceptibles de financer le terrorisme.
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