Parmi toute l’encre que fait couler le dernier arrêté du maire de Mamoudzou contraignant la circulation dans le chef-lieu, celle du porte-parole local du Rassemblement national. Saïdali Boina Hamissi condamne une interdiction qui contraint sans proposer d’alternative.
Ce n’est pas allègrement que Steve Waring aurait chanté “Dans ma vieille bagnole” à Mamoudzou mais en serrant les dents ! Les voitures de plus de 15 ans n’y ont plus droit de cité et il va falloir jongler avec les plaques paires et impaires pour circuler les lundis et mardis. Un dispositif test pour désengorger et dépolluer la commune, a annoncé le maire Ambdilwahedou Soumaila, qui veut faire bouger les lignes. Nous avions indiqué que le contrôle de légalité se pencherait vraisemblablement sur la mesure.
Le porte-parole local du Rassemblement national s’interroge en tout cas sur sa viabilité : ” Comment peut-on interdire ces catégories de véhicules sachant qu’ils ont une assurance et un contrôle technique en règle validé par un organisme agréé par l’état donc avec autorisation de circuler ?” En se plaçant comme juge suprême, le maire “remet en cause le travail de la police ou gendarmerie en matière de contrôle de véhicules”, estime Saïdali Boina Hamissi, qui l’accuse de se comporter en “Sherif du Chef-lieu”.
Il regrette ensuite que la circulation alternée les lundis et mardis n’ait pas fait l’objet de décisions alternatives, “notamment en moyens de déplacement, de parking de stationnement avec surveillance aux différentes entrées etc.”
Il invite le maire à s’occuper plutôt des “ventes et ces marchés à la sauvette ou ses bidonvilles voire de ces occupations illégales des terrains municipaux”.
A.P-L.
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