Les collectifs RémaA et Mayotte en Sous-France réclament un “plan d’urgence sécuritaire et migratoire” pour Mayotte. Après avoir rencontré le directeur de cabinet du ministère de l’Outre-mer, ils lui écrivent leurs propositions, dont certaines sont déjà dans les tiroirs.
Une “adaptation de la réponse pénale” fait partie des demandes formulées il y a quelques jours par les maires de Mayotte au préfet, et la création d’une cour d’Appel de plein exercice et d’un Palais de Justice pour faire face à un tribunal désormais trop petit, sont en projet. Renforcer le taux d’élucidation des crimes est déjà une réalité selon le parquet de Mamoudzou, qui affiche un des meilleurs taux d’élucidation du pays. Des renforts de police et de gendarmerie rejoignent aussi une demande constante des autorités locales, même si la construction de nouvelles casernes et de bases militaires, demandée par les collectifs peut se heurter au sempiternel problème du foncier.
Sur le front migratoire, les collectifs proposent notamment d’intégrer Mayotte à l’Espace Schengen et d’y faire intervenir Frontex pour la protection des frontières. Là encore une demande portée aussi par les élus locaux.
Un “plan Marshall” est réclamé également pour sécuriser écoles et trajets scolaires avec “des militaires” ainsi que la construction d’une “prison pour mineurs” et d’un centre éducatif fermé. Le centre de Majicavo ne compte actuellement que 30 places pour mineurs. Un “partenariat de coopération juridique” avec les Comores est aussi réclamé. Une demande plusieurs fois évoquée par le passé, et dont l’avenir est plus un problème diplomatique que de volonté politique.
L’ensemble des propositions est à retrouver ici :
Proposition pour un plan de reconquête Républicaine à Mayotte
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