Le 12 novembre 2018, les gendarmes de Sada étaient appelés pour un fait de vol avec arme dans une habitation. Alors, la victime qui vivait seule se réveillait en présence de plusieurs individus dans sa chambre, dont un qui la menaçait avec un couteau. Les délinquants seraient alors entrés par l’une des fenêtres de l’habitation, séquestrant la femme dans sa chambre sans la violenter, avant de voler nombre de ses biens, comprenant son véhicule.
La notion de bande organisée disqualifiée
Toutefois, dans la même nuit, les gendarmes retrouvaient le véhicule et interpellaient deux hommes en flagrance, lesquels dénonçaient par la suite leurs comparses. Sur les cinq prévenus dans cette affaire d’Assises, seuls trois comparaissaient sur les bancs du tribunal ; les deux autres, sous contrôle judiciaire, ayant disparu dans la nature. En dépit d’une audience légèrement chaotique où chacun des prévenus se renvoyait la balle, l’avocat général requerra 15 ans de prison pour le fameux Magnele, 12 ans pour deux autres prévenus et 4 ans pour celui accusé de recel. Il demandera également que la notion de bande organisée soit disqualifiée, amenant le tribunal à juger les accusés pour des faits de vol avec armes et de séquestration.
Des peines de prison de 4 ans à 6 ans
Après trois jours d’Assises visant à déterminer les participations de chacun, le tribunal condamnera finalement les trois principaux prévenus à 6 ans de prison, et 4 ans pour le receleur. Retour en détention pour Magnele donc, cette peine s’ajoutant aux nombreuses autres qui sont les siennes.
Mathieu Janvier
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