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vendredi 22 novembre 2024
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Préparatifs du 14 juillet : défiler ou circuler il faut choisir

La fête nationale approchant à grands pas, Mayotte peaufine les préparatifs. A Mamoudzou, ce matin, l’atmosphère était studieuse avec la répétition générale pour les militaires qui s’apprêtent à défiler ce jeudi 14 juillet. Pour les usagers de la route, en revanche, cette matinée a été synonyme de mécontentements et d’exaspération au regard de la paralysie de la circulation occasionnée par les déviations.

La répétition générale qui a duré près de 2 heures aura permis de peaufiner l’organisation du défilé afin d’assurer la meilleure prestation possible lors de ce jeudi. Qu’il s’agisse des marins, des gendarmes mobiles, des réservistes, des légionnaires du détachement de Légion étrangère de Mayotte ou encore la police nationale, municipale et les services civiques, chaque unité s’est familiarisée avec le parcours. La trentaine de véhicules prévue ce jeudi ont également pu peaufiner leurs allures lors de cette répétition grandeur nature.

Image d’illustration, dernier ajustement avant ce jeudi

Une édition qui au regard du contexte international prend une nouvelle envergure. « Le thème du défilé de cette année, « Partager la flamme » fait référence au lien armée – Nation, à la flamme de la Résistance incarnée par Hubert Germain dernier compagnon de la Libération décédé l’an dernier, et à la flamme olympique à l’occasion des Jeux olympiques de Paris 2024 », informe le site du ministère des Armées.

Les usagers de la route exaspérés

Si du côté du boulevard Mawana-Madi, l’ambiance était studieuse, il en allait différemment pour les usagers de la route ce matin à Mamoudzou. Exaspération et lassitude ont rythmé les interminables heures d’attente dans les véhicules. Sur les réseaux sociaux, certains automobilistes n’ont pas manqué de pointer du doigt le manque d’anticipation de la préfecture au regard de l’ampleur des dérangements occasionnés.

Contacté par téléphone, le président de l’Association des Usagers de la Route, Mikidadi Assani a fait savoir que « la plupart des automobilistes qui m’ont fait part de leur mécontentement ont regretté que l’information n’ait pas été plus explicite ». Lui-même pointe « un manque d’anticipation ». Pour sa part Chaharoumani Chamassi, à la tête de la Division de la prévention et de la sécurité urbaine (DPSU), tient toutefois à relativiser la situation, « ce n’est pas la première fois, à chaque approche du 14 juillet on a toujours des dispositifs d’aménagement de la circulation pour assurer les répétitions dans les meilleures conditions ».

Une matinée emblématique de l’inadaptation du réseau routier

Si ce début de journée a été laborieux pour bien des automobilistes, Mikidadi Assani entend toutefois souligner le

Le pont de Dzoumogné, un cas de figure devenu emblématique

caractère global des conditions de circulation à Mayotte : « cette situation est symptomatique de l’insuffisance du réseau routier de Mayotte et son inadaptation aux activités que nous souhaitons organiser », faisant référence aux désagréments occasionnés, entre autres, lors de la Course de pneu du 25 juin dernier. Il abonde, « de nos jours tout devient plus compliqué car le moindre tronçon fermé devient problématique. On voit bien que le réseau routier est de plus en plus décrié », à l’instar du pont de Dzoumogné, reliquat d’une époque où les contraintes de mobilités ne partageaient en rien les caractéristiques d’aujourd’hui.

Des stationnements toujours interdits ce mercredi 13 juillet

A noter que des désagréments sont encore à prévoir le 13 juillet de 6h00 au jeudi 14 juillet 2022, à 12h00. Comme le rappelle la préfecture de Mayotte, le stationnement sera interdit sur le parking taxis sud derrière COPEMAY, le parking du ponton de plaisance entre le camion blanc et le camion rouge, le parking du ponton de plaisance, parking devant le restaurant 5/5, le parking en face de la MJC de M’gombani, les emplacements de stationnement à côté du magasin “Douka’Bé” à M’gombani, et sur toute la longueur de la rocade depuis le rond-point Zéna Mdéré jusqu’au carrefour (Loft-Laboratoire).

Pierre Mouysset

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