Des « conséquences néfastes sur la vie quotidienne des mahorais » qui impactent aussi les entreprises et donc l’économie, et qui se matérialisent par une « fuite des investisseurs et des talents », un « manque d’attractivité des professionnels notamment dans l’enseignement et le médical », une « image touristique ternie », des « surcoûts relatifs à la sécurité des biens et des personnes », des « fermetures inopinées d’établissements provoquant des pertes sèches », une « baisse de fréquentation des restaurants »…
C’est la première fois qu’un patron des patrons prend sans intermédiaire leur défense, et à cette liste on peut rajouter la fuite des familles en métropole ou à La Réunion, non-célibataires géographiques, comptez-vous !
On l’a vu avec les chiffres macroéconomiques des 10 ans de départementalisation, le secteur marchand est un relais de croissance efficace, c’est pourquoi Geoffroy Roux de Bézieux, Thara Govindin et Bruno Arcadipane, qui co-président le Comité des Outre-mer du Medef, demandent au mieux qu’on chouchoute les entreprises, au moins qu’on les laisse travailler sans insécurité, « Mayotte ne pourra se doter d’un avenir souhaitable sans une économie locale solide et dynamique. Avec moins d’un tiers des personnes en âge de travailler qui occupent un emploi, il est indispensable que les entreprises bénéficient de conditions permettant leur développement et la création d’emplois supplémentaires ».
Les trois signataires appellent donc le gouvernement « à mettre en œuvre au plus les vite les mesures qui permettront d’apaiser les tensions sur le territoire, favoriser la création d’emploi et ainsi améliorer à court et long termes les conditions de vie et d’activité sur le territoire. »
A.P-L.
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