Depuis 2016, un processus a été mis en place entre les établissements scolaires, le vice-rectorat et la préfecture. L’objectif est que les futurs bacheliers se signale à l’institution scolaire qui elle-même transmet ces données à la préfecture pour le traitement des dossiers administratifs. « Elle invitait les titulaires du Bac des années antérieures et les futurs bacheliers à faire une demande de titre de séjour et à constituer un dossier d’aide qui devait être déposé au Vice Rectorat au plus tard le 31 mars 2018 », ajoute Hairiya Hassani, porte-parole du collectif des étudiants étrangers.
La crainte d’une année blanche
Or, le mouvement social et la fermeture du bureau des étrangers au public ont semble-t-il bloqué la machine. Depuis le 20 mars, le bureau des étrangers ne fonctionne que sur rendez-vous. Impossible donc pour un étudiant pressé par ses dates d’inscription d’accéder à l’administration sans convocation préalable. La porte-parole précise que même sans quitter le territoire, une situation dans laquelle un titre de séjour valable est indispensable pour les étrangers, les inscriptions peuvent être compromises. « Même ceux qui avaient obtenu une affectation à l’université de Dembéni voient leur inscription ou réinscription menacée en l’absence de documents administratifs en cours de validité. ».
Du côté de la préfecture, on répond que les délais de traitement sont de plusieurs semaines et que « si ces bacheliers se sont signalés, ils seront bel et bien reçus en vue du traitement de leur situation administrative », précise Eric de Wispelaere, le secrétaire général de la préfecture de Mayotte.
Le Collectif des étudiants étrangers demande à être reçu en urgence par le préfet pour « éviter une année blanche » de toute inscription dans les études supérieures.
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