L’avocat franco-comorien avait déjà eu quelques difficultés avec la justice lorsqu’il exerçait à Saint-Pierre (La Réunion). Il avait été poursuivi, puis relaxé en juin 2017, pour abus de confiance, faux et usage de faux et exécution d’un travail dissimulé, notamment par une cliente qui n’avait pu se faire rembourser de 4.200 euros d’honoraires, le cabinet de l’avocat, la SELARL Larifou, ayant été liquidé en 2015.
Depuis, Saïd Larifou exerçait à Moroni, où il est engagé politiquement au sein de son parti Ridja, un soutien du président Azali.
Réunion la 1ère nous apprend qu’en 2018 il ne s’est pas présenté devant la Cour d’appel de Saint-Denis, où il était poursuivi par la Caisse nationale des barreaux français pour ne pas avoir versé 250.000 euros de cotisations annuelles.
C’est en arrivant de la capitale de Grande Comore précisément que l’avocat aurait été interpellé ce lundi soir à 23h, indique Antenne Réunion, puis placé en garde à vue. Il est soupçonné d’abus de biens sociaux et d’escroquerie pour des affaires engagées à La Réunion.
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