Condamnés pour la plupart, mais de nouveau présumés innocents. Le procès pour délit de favoritisme qui avait conduit à la condamnation du maire de Mamoudzou sera rejoué en appel.
L’appel, qui doit être formulé dans les 10 jours suivant un jugement, est une arme à double tranchant, il peut donner lieu à une peine allégée, ou alourdie. Ainsi, l’appel peut émaner d’un condamné qui estime sa peine trop sévère, ou du parquet qui estime la décision des juges trop légère. Dans ce cas précis, chacun avait des raisons de faire appel. Les condamnés, notamment pour le montant des amendes prononcées. Mais le parquet pouvait aussi être tenté de regretter l’absence d’inéligibilité, peine complémentaire que le procureur avait pourtant réclamée contre le maire Mohamed Majani. Selon nos informations, c’est pourtant de la défense qu’est venue la procédure. Au moins un des condamnés a souhaité interjeter appel pour tenter d’obtenir une peine réduite, voire une relaxe. Ce qui a amené le parquet à faire appel dans l’ensemble des dossiers “pour laisser à la Cour la possibilité de juger l’ensemble” explique le procureur.
Dès lors, les cartes sont rebattues et toutes les possibilités sont sur la table. Les relaxés, notamment la mairie de Mamoudzou, pourraient se voir condamnés. Si le maire est jugé coupable une nouvelle fois et que l’inéligibilité est requise et prononcée en appel, il pourrait être écarté de la course à la mairie de 2020.
Marché public à Mamoudzou : vers un procès en appel pour tous les condamnés
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