Notre-Dame de Paris, c’était plus de 800 ans d’histoire, auxquels ils faut rajouter plus d’un siècle de travaux, de génie architectural, avec les moyens qui étaient ceux du Moyen-Âge.
Que ce soit pour Victor Hugo ou pour Garou, que ce soit l’ennui d’une première visite trop jeune, ou la fascination d’un regard incapable de se poser partout à la fois. Que ce soit un morceau de paysage arraché aux Parisiens ou un morceau de leur vie arraché à tous les visiteurs de la cathédrale, élevée au rang de basilique. Qu’importent les raisons, la flèche qui s’est écroulé au cœur du monument a été une flèche en plein cœur pour bien des gens, Parisiens ou visiteurs, croyants ou non.
Cela méritait bien un vol spécial pour Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, en charge des forces de sécurité et du Culte, qui a brutalement interrompu son déplacement à Mayotte vers deux heures du matin pour être dans la capitale dans le courant de la matinée.
La seule bonne nouvelle, c’est que les pompiers de Paris, après une nuit de lutte acharnée, ont réussi à sauver la structure de l’édifice, qui pourra donc être reconstruit, et les promesses de dons affluent déjà.
Ce mardi, commence un deuil difficile aux allures de gueule de bois. Un deuil pour lequel Notre-Dame, qui a sonné pour la mort de De Gaulle ou de Pompidou entre autres, ne sonnera pas.