La plume d’Estelle Youssoufa ou plutôt son poing tendu ferraille avec la communication aux fleurs d’ylang de Mahamoud Azihary. Espérons que notre évocation de “canal historique” ne soit pas à la hauteur de la vérité corse, et que les belligérants sauront raison garder…
Car les accusations vindicatives pleuvent. La journaliste, passionaria de la lutte contre la théorie du complot comorien du côté de l’Etat, dénonçant des “négociations avec les Comores dans l’ombre”, accuse le Collectif autoproclamé de manigances, avec “des délibérations pas validées par le Conseil d’administration”, ni votées ni ne correspondant aux statuts de l’association. “Les décisions annoncées n’engagent que les auteurs de ce message anonyme”, (Lire CCM – Communiqué 2019 06 09) déplorant que “cela marque de fait la fin de 6 semaines de discussions et tentatives de réconciliation entamées au lendemain du désastre du Congrès du 25 Avril”.
Se revendiquant elle aussi comme l’expression du Collectif des Citoyens de Mayotte “créé officiellement en janvier 2019 avec un statut légal déposé à la Préfecture” qui “reste une association sans étiquette politique, attachée à défendre l’intérêt général et l’avenir de notre île”. Elle explique que le président d’honneur, le sénateur Marcel Henry, a renouvelé “toute sa confiance au dit Collectif des Citoyens de Mayotte dirigé par Estelle Youssouffa Bouchirou.” Elle constate des “divergences trop profondes”, et des efforts “restés vains”.
Mettant les pieds dans le plat de la soupe régionale, elle fait appel à tous les “Sorodas”, c’est à dire les partisans de Mayotte française, ce qui pourrait sous-entendre que d’autres soient partisans du clan des “Serrez-la-main” (Mayotte comorienne)…
Un communiqué qui fait appel à l’unité, et rappelle l’objet de sa création, dont notamment “l’arrivée massive et continue de l’immigration clandestine des comoriens, africains et maintenant asiatiques” et le “délabrement de tous les services publiques dans notre île”.
Concluant par la maxime de Mayotte, Ra Hachiri, “soyons vigilants”. (Lire Communique Collectif citoyens de Mayotte 2 – 10 JUIN 2019)