« Je ne mets ma signature que sur quelque chose en lequel je crois. Il y a eu le Grand Débat, et la question de Soibahadine au président Macron au sujet de la piste longue. Souvenons-nous de la réponse de ce dernier, il n’a pas éludé mais réserve sa décision lors de sa visite à Mayotte », rappelle Saïd Omar Oili, proche de LREM.
Qui s’interroge : « Pourquoi Soibahadine, président de l’exécutif dont c’est pourtant la compétence, n’a-t-il pas été démarché pour réclamer de nouveau ce rallongement ? Pourquoi n’y a-t-il aucun parlementaire, mais seulement les maires ? Il manque beaucoup de monde sur cette pétition ! A qui profite cette polémique ? Comme par hasard, ce sont les maires de deux communes en bonne santé qui n’ont pas signé ! » Sous-entendant qu’on détourne l’attention des électeurs.
Éludons le côté peu captivant de l’instrumentalisation, pour se concentrer sur le rapport des trois inspecteurs du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD), dévoilé par la presse régionale, et que nous avions repris. Il évoque une 3ème hypothèse que celles étudiées au débat public de 2012, avec un remblaiement de la plage côté est. Le rapport devrait en tout cas être dévoilé par Emmanuel Macron lors de sa visite à Mayotte. Les dates des 22-23 octobre sont avancées.
En attendant, Saïd Omar Oili “cultive (sa) différence” : « Comme le canard, quand je sors de l’eau, mes plumes ne sont pas mouillées ! »
Anne Perzo-Lafond