Il y a 6 ans, la droite, UMP à l’époque, avait remporté 6 communes. En face, pas de bloc équivalent puisqu’on retrouvait un peu de saupoudrage MDM, un peu de PS.
C’est avec une organisation renforcée qu’ils abordent ces élections, en alignant 14 candidats. Il n’y aura donc pas de LR à Boueni, Kani Keli et Dzaoudzi. Ils étaient réunis ce lundi autour du député LR Mansour Kamardine, pour « parler d’une seule voix », et présenter leur convergence d’actions prioritaires pour le territoire, une sorte de programme commun. « La loi NOTRe nous permet de créer une Conférence territoriale de l’Action publique qui portera l’ensemble des enjeux de l’île », explique Ambdil Wahedou Soumaïla, Secrétaire départemental du parti.
Cette CTAP serait managée par le président LR du conseil départemental, Soibahadine Ibrahim Ramadani, et intègrerait les collectivités dont les communautés de communes. « Nous portons également l’ambition de présider l’Association des maires ».
Les axes communs sont sans surprise en priorité l’éducation et la sécurité, « avoir 30 à 35 élèves par classe par endroit, c’est une rupture de l’égalité républicaine ». La régularisation foncière et la fiscalité locale sont également au programme, « nous devons mettre en place une stratégie pour accompagner les propriétaires vers une régularisation foncière. Cela permettra d’élargir les bases fiscales, donc d’accroitre les recettes des communes sans toucher aux taux, en les diminuant même, et de bénéficier de compensations de l’Etat sur les propriétaires non imposables ». Les conclusions de l’Observatoire des communes sont bénéfiques au débat…
Trois femmes en lice
L’action de Philippe Nikonoff aussi, puisque le rapport de l’économiste conseiller des communes de l’île, est cité, « il manque 307 millions d’euros de dotations Globale de Fonctionnement de l’Etat à Mayotte ».
Les autres axes de travail sont le cadre de vie, environnement, propreté urbaine, voirie, assainissement, les infrastructures sportives et hôtelières et l’emploi. « Chacun fera l’objet d’une déclinaison au niveau de chaque commune ».
Trois femmes sont positionnées comme candidate LR sur les 14, mentionnons à ce titre que Anchya Bamana, l’actuelle maire de Sada n’a pas été investie par son parti, « une décision des sections locales que nous avons approuvée ».
Se présentent sous l’étiquette LR : Daniel Abou à Acoua, Abdouli-Harithi Antoissi à Bandraboua, Zaminou Ahamadi à Bandrélé, Zalia Albert à Chiconi, Andanouni Saïd à Chirongui, Moudjibou Saïd à Dembéni, Echati Moussa-Mroivili à Koungou, Ambdilwahédou Soumaila (Secrétaire départemental) à Mamoudzou, Ibrahima Maanrifa Saïd à Mtsangamouji, Youssouf Macolo à Mtsamboro, Papa Ahmed Combo à Ouangani, Ibrahim Nawir Amada à Pamandzi, Assani Yacoub à Sada et Bacar Mohamed à Tsingoni.
Anne Perzo-Lafond
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