28.9 C
Dzaoudzi
vendredi 22 novembre 2024
AccueilEducationLes profs interpellent Christelle Dubos sur son passage

Les profs interpellent Christelle Dubos sur son passage

Sous étroite surveillance de la police en tenue anti-émeute, des enseignants attendaient la secrétaire d'Etat au rond-point du collège de Passamaïnty, avec la volonté d'exprimer un raz-le-bol général.

Les enseignants attendaient de pied ferme, et les policiers surveillaient de pied encore plus ferme. Ce mardi matin, le personnel du collège de Passamaïnty souhaitait mettre à profit le passage de la secrétaire d’Etat Christelle Dubos devant leur établissement pour tenter de se faire entendre. Plus qu’un message, c’est un raz-le-bol général que ces agents voulaient exprimer. La principale revendication, ce sont “les retraites” explique une manifestante. “Mais pas seulement, il y a plein de choses” poursuit-elle.
Au fil des pancartes, le malaise des personnels de l’éducation nationale est palpable. L’air grave de ces enseignants et personnels administratifs en renforce le poids.

La manifestation statique était sous étroite surveillance

“Soutien aux copains de Tsararano, Kahani, Sada et d’ailleurs” était une pancarte placée de façon à être lisible en sortant du rond-point en direction de Vahibé. Le message fait référence aux violences qui ont émaillé l’île ces derniers mois, et tout particulièrement les dernières 24h à Tsararano et Dembéni. Un sujet qui a occupé les conversations de la secrétaire d’Etat avec le préfet assure-t-elle. Le représentant de l’Etat à Mayotte assurant que les “délinquants” qui mènent ces groupes seront poursuivis, et que les autres “des gamins de 10-12 ans qui les suivent” seront pris en charge.

Un autre panneau “la répression en marche” décoré d’un émoticone éborgné fait référence aux violences policières qui font la Une en métropole plus qu’à Mayotte.

Plus de moyens pour enseigner réclament ces professeurs

D’autres comme “la retraite en saignant” ou “la retraite en moins” ou encore “on veut REP+ de moyens” témoignent des difficultés sociales que peuvent rencontrer les enseignants, aussi inquiets au sujet de la réforme des retraites que vindicatifs concernant la demande des syndicats de passer tout le département de Mayotte en REP+ (réseau d’éducation prioritaire renforcé).
Malheureusement Christelle Dubos n’aura sans doute pas eu le temps de tout lire, le convoi ayant traversé le rond-point sans ralentir. Tel un voilier poussé par un vent de révolte.

Y.D.

Comments are closed.

RESTONS EN CONTACT

Inscrivez-vous à la lettre d'information du JDM afin de garder en oeil sur l'actualité mahoraise

L'actualité

AVIS DE CONSTITUTION AUTO SHOP 976

139522
  Par acte SSP du 14/09/2022, il a été constitué une SAS dénommée : AUTO SHOP 976 Siège social : 25 Rue Bahoni 97615 Pamandzi Capital :...
+26
°
C
+27°
+24°
Mamoudzou
Samedi, 04
Dimanche
+25° +24°
Lundi
+25° +24°
Mardi
+25° +24°
Mercredi
+25° +24°
Jeudi
+25° +24°
Vendredi
+25° +24°
Prévisions sur 7 jours
Campagne, politique, Mayotte

Tribune – De l’art du discours à la formule

139522
Qui pour relever les défis de nos grands orateurs du passé ? Peu de noms émergent de la tribune de Madi Abdou N'tro, voire aucun, sur les dernières campagnes, laissant sans doute "un sentiment d'imposture" chez les électeurs

Départementales Sada : remaniements en vue au conseil départemental

139522
L’issue du scrutin a parlé : c’est donc le binôme Soula Saïd Souffou/Mariam Saïd Kalame qui intègre les bancs de l’assemblée départementale. Ce qui implique des réélections au menu du conseil départemental les jours prochains. Avec l’éventualité d’une refonte complète des vice-présidences, comme nous l’expliquons

Départementales partielles : Soula S. Souffou et Mariame S. Kalame élus avec 52,26% des voix

139522
Ils étaient en tête au premier tour, et ont creusé l’écart à l’issue du second : le binôme surprise Souffou/Kalame qui n’était pas présent sous cette configuration en 2021, est le nouveau duo d’élus qui intègre le conseil départemental.
Comores, Azali Assoumani

Comores : un ténor de l’opposition appelle à une désescalade politique

139522
L’ancien gouverneur de la Grande-Comores, Mouigni Baraka Said, estime qu’il est temps de dialoguer avec le président Azali Assoumani dans l’intérêt du pays et de la population. L’homme politique se reconnait toujours dans l’opposition mais s’oppose toutefois à "ces querelles sans fin et sans véritable perspectives de sortie de crise". Une démarche mal digérée par les autres opposants qui refusent tout dialogue avec le président Azali Assoumani depuis son élection le 24 mars 2019.
Départementale, Sada, Mayotte

Départementales partielles à Sada : Saïd Souffou-Mariam Kalame en tête

139522
Le 1er tour de l'élection partielle des conseillers départementaux du canton de Sada se tenait ce dimanche 25 septembre. Le canton est toujours scruté de prés pour être l'un des épicentres politiques locaux. Les élections...