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vendredi 22 novembre 2024
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Journée “Île morte” : entre 35 et 43% de grévistes selon le rectorat

L'opération "île morte" dans les établissements scolaires est un "succès" selon Quentin Sedes, de la CGT Educ'Action. Le rectorat compte plus d'un tiers de grévistes dans le second degré, presque la moitié dans le premier degré. 37 écoles sont fermées ce mardi.

L’appel à la mobilisation a été entendu ce mardi dans l’Education nationale. Les enseignants se sont assez massivement mobilisés à l’appel de l’intersyndicale dans le second degré, et de la FSU-SNUIPP dans le premier degré.

De nombreux rassemblements ont eu lieu devant les établissements impactés, notamment les collèges de Mtsamboro, Tsingoni, Chiconi, Sada, Passamaïnty, Doujani, Bandrélé, Dzoumonié, Majicavo, Ouangani et Mtsangamouji, tous “fermés ou quasiment” selon le rectorat.

En revanche les lycées de Kahani, Dzoumonié, Bamana, Mamoudzou Nord, Dembéni, Pamandzi et Chirongui sont ouverts selon le rectorat, de même que les collèges de Kwalé, M’Gombani, Koungou, K1, K2, Labattoir, Kani-Keli, Bouéni, Dembéni, Pamandzi et Tsimkoura.

Une liane pour interdire le passage devant le rectorat

Au total, l’administration estimait ce mardi matin le nombre de grévistes dans le premier degré à 35%, sous réserve d’autres remontées d’informations.

Dans le premier degré, 37 écoles ont été fermées, avec un taux de grévistes de 43%.

La CGT Educ’Action décrit elle un mouvement “très suivi”.

Si l’appel à la mobilisation concernait en premier lieu les retraites, d’autres éléments sont venus s’y greffer, notamment la problématique des violences aux abords des établissements scolaires, la vétusté des locaux ou le manque d’effectifs.

Les professeurs des écoles s’étaient notamment rassemblés devant le rectorat pour dénoncer leurs conditions de travail. La quarantaine de manifestants a notamment érigé un frêle barrage à l’aide de lianes pour bloquer symboliquement la circulation vers le rectorat.

Nour Gater dénonce la vétusté des locaux et la précarité des élèves

En colère, Nour Gater, professeur des écoles à Majicavo Lamir déplore “la précarité, le manque de matériel et l’insécurité” notamment pour les élèves. “Il faut reconstruire des écoles” plaide cette enseignante titulaire qui est passée par la Guyane, la Guadeloupe et Saint-Martin. Pour elle “on ne peut pas exercer notre métier correctement”. Elle illustre son propos par une mésaventure survenue ce lundi dans sa classe. “Les élèves ont signalé une mauvaise odeur, et ont commencé à tousser, on a évacué la classe”. L’odeur âcre semblait venir d’un compteur électrique, celui de l’école dit-elle, situé à l’intérieur-même de la classe, et non dans un local dédié.

Sophie Lemoine, déléguée syndicale au SnuiPP ne sait plus par où commencer tant la liste des revendications est longue. “Il y a d’abord le volet retraites, mais aussi les contractuels, les AESH…”

Ces derniers sont les assistants qui accompagnent les élèves en situation de handicap.

Compte-rendu de la rencontre avec le recteur lundi

” Ce sont des contractuels, ils cotisent à la CSSM pour le retraite et n’ont donc pas le même régime que les enseignants, ils n’ont pas accès aux retraites complémentaires et souvent ne sont qu’à 60%, on demande au moins qu’ils soient à temps plein” réclame l’enseignante.

Le SnuiPP qui a rencontré le recteur lundi le décrit “très attentif” aux demandes et prévoit “une nouvelle rencontre” le 20 février.

Dans le second degré, des assemblées générales avaient lieu ce mardi matin, certaines ayant déjà décidé de poursuivre le mouvement mercredi selon Quentin Sedes.

Y.D.

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