Le passage au stade 3 implique notamment la fermeture de tous les endroits recevant du public non indispensables : restaurants, cafés, cinémas, discothèques. Tous les commerces sont également fermés sauf ceux indispensables à l’essentiel, c’est-à-dire les commerces alimentaires, pharmacies, stations-essence, tabac, les services publics essentiels. Les lieux de culte resteront ouverts, mais les cérémonies et rassemblements devront être reportés.
Il s’agit de mesures correspondant à un territoire passé en stade 3, la question se pose donc pour les outre-mer, toujours au stade 1 de l’épidémie. A La Réunion par exemple où sévissaient samedi 6 cas déclarés, dont un placé en réanimation, le préfet publiait un communiqué indiquant que “la situation épidémique à La Réunion, ne justifie pas leur application immédiate”. A Mayotte, nous sommes toujours à un cas déclaré.
La décision sera prise individuellement pour chaque territoire, la ministre des outre-mer Annick Girardin indiquant dans un communiqué aux médias qu’elle “réunira ce dimanche les préfets et les ARS d’outre-mer pour faire un état de la situation de chacun des territoires et de l’adaptation des mesures décidées”.
La question est de savoir s’il faut anticiper et adopter tout de suite des mesures protectrices quitte à ce qu’elles paraissent disproportionnées. Comme à La Réunion, il n’y a pas eu ici de cas autochtones de la maladie, ce ne sont que des cas importés.