Des mesures avaient été prises, report de charges sociales avec un échéancier sur 6 mois ou prêt d’honneur de 10.000 euros, mais ce qui est perdu est perdu, et certaines entreprises n’ont pu se relever, « nombreuses furent les entreprises qui pendant deux mois n’eurent pas de chiffre d’affaires. »
Le groupement d’entreprises propose donc d’en tirer des leçons en « effectuant un inventaire des entreprises encore actives dans chacun des secteurs d’activité ». Le Prêt garanti par l’Etat qui abonde la trésorerie est une première solution, mais qui doit être suivi d’autres mesures : « Si la reprise se fait début juin, les entreprises verront les premiers paiements de leurs prestations qu’au moins de septembre et feront donc face à 3 mois sans encaissements. »
Se pose aussi la problématique des entreprises ayant besoin de faire des investissements en 2020 et au-delà.
Leurs propositions d’allègement portent sur 6 points : un reversement immédiat du CICE aux sociétés qui ne l’ont pas encore reçu, l’exonération des cotisations patronales pour les salaires allant jusqu’à 3,5 SMIC avec effet rétroactif au 1er janvier (hors secteur bancaire et assurances, hors commerce alimentaire de plus de 10 millions d’euros et hors promotion immobilière), pour les dettes sociales et fiscales nées avant Covid-19, nous sollicitons un étalement automatique sur 7 ans qui pourra permettre aux entreprises de répondre aux marchés publics, l’abandon des pénalités de retard et des intérêts, la prise en charge des frais d’approche des achats en provenance du port et de l’aéroport, et le soutien à l’apprentissage par l’augmentation de la dotation de la part Etat versée aux chefs d’entreprises pour l’accueil d’apprentis.
C’est donc un « véritable plan d’aide pour le monde économique de Mayotte qu’il est nécessaire de mettre en place », comme le détaille leur courrier.
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