A la lecture de décret, on pourrait presque s’étonner qu’il existait encore des motifs impérieux pour quitter Mayotte, zone qui n’est plus en Zone de circulation active du virus, et dont l’état d’urgence sanitaire a pris fin le 17 septembre, avant l’échéance du 31 octobre.
Ce décret publié le 26 septembre annule les motifs impérieux pour se déplacer depuis Mayotte et depuis la Guyane, vers la métropole. Jusqu’à ce samedi, il fallait donc encore cocher la case d’un motif impérieux d’ordre personnel ou familial, ou relevant de l’urgence ou un motif professionnel ne pouvant être différé. Il s’agissait en réalité d’une mesure davantage formelle que réelle, puisque tous les détenteurs d’un billet d’avion pour les vacances ont pu voyager sans difficulté.
Il était donc temps que ce dispositif soit allégé, à l’heure où le virus sévit davantage en métropole qu’à Mayotte. Nous avons en effet basculé mercredi d’une zone rouge de circulation active du virus, à un rose pâle de “zone d’alerte” (voir la carte), indiquait le ministre de la Santé Olivier Véran. Nous n’avons pas de chiffre récent de l’ARS, mais selon les chiffres de Santé publique France de la semaine du 14 septembre, le taux d’incidence était de 36 cas positifs pour 100.000 habitants en une semaine.
A.P-L.
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