La murène de Bandrélé, le poisson épervier du récif de Bambo-est, et surtout, un répertoire de tous les sites de plongée à Mayotte, voilà ce que propose le photographe sous-marin dans son dernier ouvrage.
Le scaphandrier-photographe de 39 ans livrait à la dédicace son dernier opus à la Maison des Livres ce samedi : « Mayotte, l’Afrique bleue », sous titré, « C’est d’ici que Mayotte est la lus belle ». « Ici », c’est l’envers du décor, ou plutôt l’endroit pour le plongeur : les magnifiques fonds sous-marins du lagon.
Depuis « Histoire de plongée à Mayotte » en 2009, qui répertoriait les espèces, Marc Allaria a voyagé. Parti en voilier jusqu’au Vanuatu (sud ouest de l’océan Pacifique), il y a rencontré le directeur de World of Wonders, une chaine touristique du pays, qui lui commande un ouvrage, « utilisé comme produit commercial pour vanter les beautés du coin ».
Il revient à Mayotte comme enseignant de technologie au collège de Tsimkoura, mais surtout pour vivre sa passion. Il lui faudra trois ans d’un travail minutieux pour sortir cet album, « un classement de 50 sites de plongée à Mayotte avec fiche technique à l’appui ».
Ses observations, la profondeur, les difficultés rencontrées et les caractéristiques de l’environnement, tout y est consigné, « même les lieux affectés par le braconnage ! ».
Une carte « flaguée », entendre marquée de petits drapeaux indicateurs des sites, est insérée en début de chapitre.
Un bel objet de 29 euros au packaging novateur à rapporter à ses proches en métropole pour ceux qui rentrent ou à offrir aux partants.
Anne Perzo-Lafond
Le Journal de Mayotte
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