Bordée par trois mers atour de sa surface continentale, et présente au cœur de trois océans grâce à ses territoires ultramarins, le France a des atouts à défendre. D’une part, développer les activités maritime, notamment touristiques, sous-exploitées à Mayotte, et protéger sa biodiversité dont 80% se niche dans les territoires ultramarins, il faut rendre compatible le développement économique et l’écologie. Un angle insuffisamment abordé, avec des forums abordés sous une dualité : on parle soit d’économie bleue, soit de protection des océan, sans vraiment rendre compatible les deux.
C’était l’objet de l’intervention de la présidente de la Région Réunion, Huguette Bello, au One ocean Summit, qui a défendu une compatibilité avec l’énorme potentiel du développement d’une économie bleue respectueuse de l’environnement. `
La plupart des mesures prises au sommet de Brest bénéficieront aux territoires ultramarins, assure le ministère des Outre-mer. Si certaines concernent tous les bassins océaniques (lutte contre la pollution plastique, décarbonation du transport maritime, amélioration de la connaissance des Océans…), plusieurs d’entre elles sont spécifiques aux territoires ultramarins français.
Mayotte bénéficie de mesure visant la lutte contre la pêche illégale, avec une coopération diplomatique des marines nationales dans le renseignement, avec l’appui de l’agence Européenne de Contrôle des Pêches, également applicable à la Guyane ou au canal de Mozambique.
On a appris la création de la seconde plus vaste aire marine protégée au monde dans les Terres australes (1,6 millions km2) par extension de la réserve naturelle nationale à l’ensemble des espaces maritimes des îles Kerguelen, Crozet, et Saint-Paul-et-Amsterdam.
Sur les ressources marines, une coalition internationale pour les écosystèmes marins et le carbone bleu, est mise en place, portée par la France, et dotée d’un fonds dédié rassemblant gouvernements, acteurs non gouvernementaux et privés pour accélérer l’investissement dans les puits de carbone marins. « L’Union européenne et la France s’engagent à contribuer à la dotation initiale du fonds. Visant notamment les mangroves et les herbiers sous-marins, cette mesure devrait particulièrement bénéficier aux territoires ultramarins tropicaux. »
Une stratégie nationale polaire sera bientôt publiée, avec un réinvestissement dans la recherche polaire (Terres Australes et Antarctiques Françaises, Saint-Pierre-et-Miquelon)
A.P-L.
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