A la suite de la condamnation d’Andhanouni Saïd, à 10 ans d’inéligibilité, 18 mois de prison avec sursis et 15.000 d’amende pour détournement de fonds publics, prise illégale d’intérêts et favoritisme, avec effet immédiat demandé par le tribunal, c’est son 1er adjoint Youssouf Abdallah, qui assurait l’interim.
Comme le veut la loi, le nouveau maire devait être élu au sein du conseil municipal. C’est Bihaki Daouda qui l’emportait ce mardi, par 17 voix contre 12. Parmi les premiers à le féliciter, le maire de Bandrélé, Ali Moussa Moussa Ben, qui lui adresse “ses très sincères félicitations”.
Le nouveau maire prend les rênes d’une commune qui ne se porte pas si mal, nous avait assuré le 1er adjoint, et qui va accueillir la 1ère clinique privée de l’île. Ça tombe bien, Bihaki Daouda est cadre à la CSSM, Chargé des projets immobiliers.
Le nouveau maire était sur la même liste de recomposition “LR, Maesha, la droite solidaire”, qu’Andhanouni Saïd, lors des du 2ème tour des municipales 2020, ce dernier avait fini par rejoindre La République En Marche, incarné alors par sa rivale et ancienne maire de Chirongui, Roukia Lahadji.
On devrait donc assister à une certaine continuité dans la gestion des dossiers… jusqu’à ne pas rebaptiser le Pôle culturel ?
A.P-L.
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