« Les élèves, une fois arrivés au lycée, vont prendre une petite collation dans le réfectoire avant de se présenter à leur grand oral, le chemin est indiqué, nous sommes là pour les aiguiller », précise le proviseur adjoint, Marc Robas, au recteur. Une dizaine de candidats sont déjà attablés, en groupe ou solitaire, pour peaufiner les dernières révisions.
L’ambiance est studieuse, le calme règne. Si le stress semble planer, les élèves n’en sont pas pour autant déstabilisés. Les élèves ont pu bénéficier d’ateliers de préparation avec un comédien pour asseoir leur posture et fluidifier leur prise de paroles, en somme les mettre en confiance.
Une organisation quasi militaire
Le proviseur adjoint a bien conscience que l’organisation nécessaire pour un tel événement se doit d’être quasi militaire ; l’objectif étant de limiter au maximum les imprévus mais aussi d’offrir les meilleures conditions possibles de réussite. Talkie-walkie en main, les directives sont données aux différentes équipes mobilisées pour ce dernier jour du grand oral du bac au Lycée des Lumières.
« Il est important d’être en communication avec les différentes équipes d’autant que nous avons segmenté le lycée en différentes zones pour ne pas que les élèves qui arrivent à l’épreuve ne puissent pas croiser ceux qui en sortent », détaille Marc Robas. Au total, durant les cinq jours de la semaine dernière, 600 lycéens et candidats libres ont passé leur grand oral. Alors que ce vendredi seul trois jurys étaient présents, un pour les filières générales et deux pour les filières technologiques, le proviseur adjoint concède, « en rythme de croisière nous étions dix-huit jurys en simultanés ». Ce n’est pas pour autant que la vigilance est relâchée, « tout est rodé ».
Une semaine intense se clôture, une nouvelle s’ouvre
Dans les salles d’examen, les professeurs sont installés en duo. Eux aussi sont rôdés à
l’instar de cette examinatrice, « c’est ma cinquième journée de grand oral. J’ai été mobilisé trois jours au lycée Bamana et deux jours au lycée des Lumières ». La fatigue se fait sentir, les traits sont tirés mais l’enthousiasme est intact. « Il était important d’être présent aux côtés des candidats aujourd’hui, c’est aussi unmoyen de les maintenir mobilisés jusqu’au bout », s’exprime le recteur.
Les oraux sont-ils terminés pour cette année scolaire ? « Le grand oral se termine aujourd’hui. Mais à partir de lundi, on organise l’épreuve orale du bac de français avant d’enchaîner avec les sessions de rattrapage », concède Marc Robas. De longues semaines d’organisation en perspective avant de pouvoir prétendre à la coupure de l’hiver austral.
Pierre Mouysset
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