Le syndicat SNUTER FSU, dans un courrier adressé au maire de Bouéni vendredi dernier, a fait savoir qu’il souhaitait une « négociation préalable avant dépôt de préavis de grève ». Le syndicat demande « en toute urgence l’ouverture immédiate de réelles discussions ».
Une demande s’inscrivant dans la continuité du courriel envoyé le 18 mars 2022 qui « n’a jamais été pris au sérieux » ainsi que dans la droite ligne de la réunion du 25 mai 2022 entre l’intersyndicale et « certains cadres de votre administration ainsi que des élus sans réels pouvoir de décisions ». Une réunion qui aux yeux des syndicalistes « n’a servi à rien » compte tenue de l’absence du maire.
Dès lors, dans le courrier en date du 1er juillet, le SNUTER FSU réitère à nouveau les points de revendications sur lesquels les futures discussions devront se baser. Parmi les nombreux griefs adressés au maire, l’intersyndicale pointe notamment «les disparités » de « rémunérations des contractuels », la « transparence sur les modalités de recrutements, pérennisation des contrats », la « désorganisation totale, problèmes relationnels entre les agents et la direction, les « démissions en cascade, harcèlement et chantage, licenciements abusifs » ainsi que la « gestion opaque de l’administration, absence de communication et d’informations ».
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