Aucun miracle n’était attendu sur l’arrêt immédiat de la délinquance après la suspension de mouvement de colère des élus sur la situation sécuritaire. Moyennant quoi, 8 bus ont été caillassés ce lundi.
Personne n’était dupe. En levant le mouvement de blocage administratif et scolaire de la semaine dernière, les élus n’accréditaient pas un retour à une situation pacifiée par un coup de baguette magique, mais évitaient que la situation n’aboutisse à un blocage de l’île dans lequel les bandes se seraient engouffrées pour la mettre à feu et à sang.
La société est en droit d’attendre la protection promise par les autorités, mais elle est toujours déficiente. Ainsi, ce lundi 19 septembre à Ongojou et à Majikavo, 4 bus de Transdev ont été vandalisés, 4 élèves ont été blessés en zone gendarmerie, et même dégâts en zone police sur 4 bus, impliquant des blessures chez un élève. Selon le syndicat FO, plus de 200 élèves n’auraient pas pu se rendre à l’école.
Conséquence, le réseau Halo informe que certains conducteurs ont déclenché leur droit de retrait à partir d’aujourd’hui, et que “des fortes perturbations seront à prévoir, plus particulièrement dans la zone Nord”.
Le syndicat FO Transports se dit “solidaires avec les actions enclenchées”, et demande que transporteurs et chauffeurs accompagnent les élus à Paris.
A.P-L.
Comments are closed.