Une campagne de mise en évidence de nouvelles ressources en eau souterraine est en cours pour irriguer le secteur centre ouest de l’île.
Le Syndicat des Eaux et d’Assainissement de Mayotte présente demain aux médias de l’île l’ensemble des projets de forages agricoles à Haboué.
Au pied du Mont Combani, la zone à prospecter a fait l’objet de relevés géologiques poussés. Ils rappellent l’origine volcanique de l’île et les empilements de coulées de natures différentes, formant des plateaux de basaltes. « Le secteur concerné par cette étude appartient aux systèmes aquifères volcano-sédimentaires », nous apprend l’étude très technique.
Un forage à Combani-Kahani est déjà en cours d’exploitation pour l’alimentation en eau potable.
La Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt a donné ses desideratas : « les besoins en volume prélevable sont de 600 000 m3 par an ». Il faut donc positionner des ouvrages susceptibles de recevoir par différences de pression, ou par pompage, ces eaux souterraines, appelées formations aquifères.
L’implantation des forages doit donc recouper principalement ces formations laviques aquifères, mais aussi se situer à proximité de la piste principale, et dans l’emprise ou à proximité immédiate de parcelles concernées par le projet d’irrigation.
Dans l’état actuel des connaissances, deux positions correspondent à ces exigences, afin de rencontrer le moins de résistances, ou au moins des contraintes identiques au forage d’eau potable en cours. Ils sont balisés par le coordonnées H1 et H2 sur les cartes, et nécessiteraient un forage de 120 mètre de profondeur maximum.
Anne Perzo-Lafond
Le Journal de Mayotte
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