Le rapprochement de la législation locale du travail se poursuit dans notre département et touche la moitié de la population en âge de travailler qui cherche un emploi.
L’insertion professionnelle était jusqu’à présent du domaine de l’expérimental et menée par la Dieccte (Direction des Entreprises, de la Concurrence de la consommation et du travail). Grâce à une ordonnance à ratifier par un projet de loi que vient de présenter le ministre du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle, les chantiers et entreprises d’insertion sont officiellement généralisés à Mayotte.
Des moyens supplémentaires pour la Dieccte qui va ainsi pouvoir accompagner les entreprises qui ont des projets d’insertion notamment dans le secteur marchands, « c’est le cas par exemple dans le domaine du tri des déchets », nous indiquent les services de la Dieccte.
En 2014, et alors que la procédure n’était aidée par aucune loi, ce sont 18 chantiers d’insertion qui ont vu le jour avec 321 demandeurs d’emploi bénéficiaires d’un contrat. La Dieccte a prévu d’aller plus loin en 2015, notamment avec la création d’une association PEPS (Recrutement, formation et insertion des personnes en difficulté) qui porte les chantiers d’insertion et qui viendra épauler l’association Tama qui seule assurait ce rôle.
Le service de l’Etat attend le décret qui va permettre au Comité départemental d’Insertion par l’activité économique de sortir de terre, et ainsi de positionner enfin le département dans le secteur de l’Economie sociale et solidaire.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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