La démission d’une partie des membres du bureau avait placée la CCI sous tutelle du préfet. Celui-ci a pris des mesures qui devraient préserver l’intérêt général.
La Chambre de Commerce et d’Industrie de Mayotte (CCIM), qui ne gère plus le port de Longoni, connaît périodiquement quelques remous. Ce fut le cas en novembre 2014, lorsque 4 membres sur les 7 que comptait le bureau du président Ali Hamid, ont démissionné.
Une Chambre dont les coups d’Etat parviennent à surpasser ceux des gouvernements Centrafricains. En application du code de commerce, la préfecture de Mayotte fait savoir que l’assemblée générale et le bureau de la CCIM ont été suspendus.
Le préfet Seymour Morsy qui en assure depuis la tutelle, vient de créer une commission provisoire, composée de dix membres : Mohamed Ali Hamid (président), Ibrahim Ali Maskati qui en était le trésorier, Saidina Ali Saïd, Bruno Anedda, Jean-Domnin Cauneau, Isabelle Chevreuil, Moïse Issoufali, Olivier Novou, Alexis Ruffet et Michel Taillefer (ancien président du Medef).
Elle sera opérationnelle dès le 15 janvier. Selon le communiqué envoyé par la préfecture, « cette commission a pour objet de proposer au Préfet des mesures visant notamment la réduction de la charge financière, la continuité du service public et la préservation des intérêts de la Chambre ».
Cette décision fait suite aux difficultés persistantes qui ont été constatées au sein de la CCIM « et qui ont conduit, pour la troisième fois au cours de la même mandature, à une démission de la majorité des membres du bureau ».
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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