La communication sur les atouts de la forêt n’est pas parvenue jusqu’aux oreilles des “charbonniers clandestins”. La gendarmerie poursuit son travail de destruction des puits.
Le massif forestier mahorais est tronqué chaque année de 5% de sa surface : brûlis, puits de charbon… son espace vital est menacé.
Dans le cadre de la participation des forces de l’ordre à la lutte contre les atteintes à l’environnement, le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Mayotte participe régulièrement à des missions de recherche et de destruction de puits illégaux de charbon.
Une opération de ce type, réalisée le 16 janvier 2015, en relation avec les personnels de la Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt, a permis de détruire un puits de plus de 40 m3 prêt à être mis en chauffe.
Ce puits, positionné sur les hauteurs de Passamainty (commune de Mamoudzou) était composé de grumes relativement importantes résultant de coupes sauvages d’arbres.
Enjeux majeurs de la protection du biotope mahorais, la lutte contre le charbonnage illégal et la déforestation fait partie des missions pour lesquelles la gendarmerie apporte aussi son soutien aux autres acteurs locaux de la protection de l’environnement.
Captation de carbone contrant l’effet de serre, lutte contre l’érosion permettant l’infiltration de l’eau de pluie vers les nappes aquifères qui abondent les forages… les atouts de la forêt ne sont plus à démontrer, mais le message n’a pas encore atteint son but.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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